Éblouir par la parole : Afossata Yelbi.

Éblouir par la parole : Afossata Yelbi.

@ éblouir

Publié le 18/04/2025
Lors de son intervention, Afossata YELBI a précisé qu’elle ne donnait pas une formation, mais qu’elle offrait un partage, puisé dans sa pratique, ses erreurs… et surtout sa passion.

Pourquoi la parole ?

Parce qu’elle vit avec. Elle en a fait son métier, mais aussi sa manière d’être au monde. Au fil du temps, elle a compris que la parole peut non seulement attirer, convaincre, guérir, et parfois même sauver, mais aussi — à l'inverse — détruire, manipuler ou blesser. Mais ce 12 avril, elle a choisi d’évoquer la parole qui éblouit.
Et pour elle, éblouir, ce n’est pas impressionner. C’est toucher en créant du lien, laisser une trace dans l’esprit, dans le cœur… de son auditoire.
Une approche sans diplôme, mais avec l’intensité de ce qu’elle vit. Elle le dit elle-même : elle n’est pas formatrice. Elle est pratiquante de la parole, orale comme écrite.

Ce qu’on oublie souvent :
Derrière chaque voix assurée se cachent des peurs, des doutes, des trous de mémoire… et énormément de travail. Et c’est normal. C’est même sain.

Trois clés partagées avec les participants :
1. Comprendre la peur et l’accepter « Elle est naturelle. Inutile de la combattre : il faut l’écouter, l’accueillir, puis passer à l’action. »
2. Se préparer sérieusement « Même une bonne improvisation se prépare. Ne jamais prendre la parole sans avoir visualisé son intention. »
3. Oser, essayer, recommencer, même imparfaitement « Chaque prise de parole est une répétition pour la suivante. »

Son message essentiel :
Éblouir par la parole, ce n’est pas briller. C’est créer du lien. Quand on cherche à impressionner, on braque les projecteurs sur soi. Mais quand on veut toucher, on offre à l’autre un espace pour se reconnaître dans ce qu’on dit. Et c’est là que la magie opère.
Elle a glissé cette confidence, tout en lançant un clin d’œil complice à une personne sage — qu’elle a choisi de ne pas nommer : c'est justement une erreur de son parcours qu'elle tente encore de corriger. Elle apprend toujours.

Ce que nous retenons :
C’est qu’Afossata YELBI a appliqué ses propres mots. Les participants se sont connectés à elle, ils ont adhéré, ils se sont laissés aller dans les commentaires. Et c’est sans doute cela, éblouir par la parole : ouvrir un espace, accueillir l’autre… et laisser une trace vivante.